L’apprentissage expérientiel part du principe qu’on apprend mieux en pratiquant. Cette méthode pédagogique privilégie l’expérience directe plutôt que la simple transmission théorique. Elle permet de relier les concepts à des situations concrètes, rendant l’apprentissage plus efficace et durable.
L’apprenant est placé dans des situations où il doit résoudre des problèmes, expérimenter des outils ou collaborer avec d’autres. Cela peut inclure des mises en situation professionnelles, des études de cas ou des simulations interactives. Par exemple, un apprenant en management peut diriger une équipe virtuelle dans un projet simulé, tout en recevant un retour immédiat sur ses décisions.
Cette approche se structure souvent en trois étapes : l’action (réalisation d’une tâche), la réflexion (analyse de l’expérience) et l’intégration (application des leçons apprises à d’autres contextes). Ces phases sont particulièrement mises en valeur dans des dispositifs comme l’AFEST, où les activités professionnelles deviennent le cœur de l’apprentissage.
Les outils numériques jouent également un rôle clé dans l’apprentissage expérientiel. Les Serious Games ou l’Immersive Learning permettent de recréer des environnements proches du réel. Les plateformes d’Adaptive Learning ajustent les contenus pour offrir des scénarios pertinents et progressifs.
Les entreprises adoptent largement cette méthode pour leurs salariés. Elle s’intègre bien dans des Plans de Développement des Compétences, en permettant aux collaborateurs d’acquérir des compétences directement applicables à leur poste. En formation continue, elle répond aux besoins des adultes qui souhaitent apprendre efficacement tout en minimisant le temps passé hors de leur travail.
L’apprentissage expérientiel développe aussi bien les Hard Skills que les Soft Skills. En confrontant l’apprenant à des situations réalistes, il renforce des compétences techniques tout en travaillant sur son adaptabilité, sa gestion du stress ou sa capacité à collaborer.
