La formation en situation simulée recrée des environnements proches de la réalité pour permettre aux apprenants de s’entraîner sans risquer d’erreurs graves ou de conséquences négatives. Cette méthode repose sur des scénarios interactifs qui imitent des situations professionnelles ou techniques courantes. Elle est particulièrement utile dans des domaines comme la santé, la sécurité, ou l’ingénierie.
Les outils utilisés incluent des simulateurs, des logiciels interactifs, et des technologies immersives comme la réalité virtuelle (Immersive Learning). Par exemple, un professionnel de santé peut s’exercer à réaliser des gestes techniques dans un environnement virtuel, tandis qu’un gestionnaire peut s’entraîner à gérer une crise fictive en entreprise.
La formation en situation simulée favorise un apprentissage actif. Les apprenants prennent des décisions, expérimentent, et corrigent leurs erreurs en temps réel. Cette pratique renforce non seulement les Hard Skills, mais aussi des Soft Skills comme la gestion du stress ou la prise de décision.
Les évaluations sont intégrées directement dans les scénarios. Par exemple, un formateur peut analyser les choix effectués par un apprenant et lui donner un retour immédiat. Ces retours personnalisés permettent une progression rapide et ciblée.
Les entreprises adoptent de plus en plus cette méthode dans leurs Plans de Développement des Compétences. Elle permet de former efficacement les collaborateurs sur des processus complexes ou des situations spécifiques sans interrompre leur activité réelle. Les dispositifs comme l’AFEST combinent souvent des périodes de formation simulée avec des activités en milieu réel.
Cette méthode est également accessible grâce aux financements comme le CPF ou les OPCO. Les organismes de formation certifiés QUALIOPI intègrent fréquemment ces approches dans leurs catalogues pour répondre aux exigences du Référentiel National Qualité (RNQ).
